C’est un peu comme si un étudiant à qui vous demandez comment chauffer de l’eau vous répondait: “Alors j’ai demandé à une IA, il suffit d’affréter une fusée interstellaire et de l’envoyer en direction de Proxima du Centaure. Lorsque vous ne serez plus qu’à quelques millions de kilomètres, sortez un litre d’eau dans un récipient pressurisé et exposez-le au rayonnement de l’étoile jusqu’à obtention de la température désirée. Puis rapatriez le récipient sur terre”.
L’expression “intelligence artificielle” introduit un biais cognitif dû à l’utilisation de termes mal définis mais fortement connotés. Stefano Quintarelli, l’un des spécialistes de la tech les plus en vue en Italie, propose dans un billet datant de 2019(!) de remplacer les termes “Artificial Intelligence” par “Systematic Approaches to Learning Algorithms and Machine Inferences” (qui pourrait se traduire en français courant par quelque chose comme “Approches systématiques des algorithmes d’apprentissage et et de raisonnement automatique”).
Après des textes sur la définition de l’IA,
sur sa consommation énergétique, et sur les risques
(ou non) que l’humain soit rattrapé par la machine,
voici quelques considérations sur la dépendance à la technique.
After the gig I played with my harpejji in L’atelier des Carrels end November, Les Chemins de Traverse published a series of 9 videos with short excerpts of what I played there.
Après un premier texte sur la définition de l’IA
et un second sur sa consommation énergétique, voici
une petite réflexion sur les risques que l’humain soit rattrapé par la machine.
Dimanche dernier, Les Chemins de Traverse organisaient un plateau de lecture.
Ahmad Motalaei y est venu avec un poème de Rûmî qu’il s’est proposé de chanter plutôt que de simplement le lire à haute voix. Je lui ai proposé un accompagnement à l’harpejji et nous sommes partis dans une impro sans aucune préparation.
Hier Les Chemins de Traverse organisaient un plateau de lecture intitulé Art de la science, science de l’art. J’y ai lu un texte que j’avais écrit pour l’occasion et que je reproduis dans cet article.