Hello, Harpejji!
Les concerts de Carma cet été ont été marqués par l’introduction aux Chemins de Traverse d’un nouvel instrument: l’harpejji.
Avant d’entrer dans les détails, laissons-le se présenter lui-même avec un petit exemple sonore (Introduction à Sea Journey, avec Carole Battais au piano et Matthieu Amiguet à l’harpejji):
Techniquement, l’harpejji est une sorte d’énorme manche de guitare comportant 24 cordes, accordées en secondes majeures et couvrant 5 octaves (il existe aussi une version plus petite à 16 cordes, 4 octaves).
Comme la tape-guitare, l’instrument est prévu pour être joué principalement en tapping, c’est à dire en frappant les cordes avec les doigts plutôt que de les pincer. Ceci permet un jeu à deux mains indépendantes.
Ce qui le distingue par contre de la tape-guitare, c’est l’orientation des cordes par rapport au musicien: celui-ci se trouve au bout des cordes et non pas sur le côté.
Cet aspect, combiné à l’accordage en secondes majeures et à un système de marques blanches et noires, rapproche considérablement le jeu de celui d’un clavier. Le slogan de l’harpejji est d’ailleurs piano instinct, guitar soul.
L’instrument a été développé dans la première décennie du XXIe siècle par Tim Meeks et est maintenant fabriqué par son entreprise Marcodi.
L’harpejji étant un instrument très récent, la technique de jeu n’en est encore pas clairement arrêtée et tout reste à inventer! En attendant, voici déjà quelques extraits de Paseador de Corda Bamba, une pièce de et avec Carole Battais au melodica:
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thème
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chorus 1
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chorus 2
(Photos: Nicolas Meyer)